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Festival de Cornouaille - Accueil Historique depuis 1923 |
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Le Festival de Cornouaille concerne aujourd'hui près de quatre générations
de festivaliers. Il est marqué par son ancrage à une région,
à une ville et, plus que tout, à une culture dont il est devenu,
au fil des décennies, un rendez-vous incontournable !
De 1923, année de sa création par Louis Le Bourhis, à
nos jours, le Festival de Cornouaille est devenu un symbole : son histoire et
son évolution sont liées à celles de la Bretagne et du
peuple breton.

Au fil des années



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> De 1922 à 1959 1922 : en décembre, inauguration du Cinéma de Louis Le Bourhis
"l'Odet Palace" en présence de quelques reines des différents
comités des fêtes de Cornouaille.
1923 : 30 septembre, première Fête des Reines. Marie Guirriec
est élue Reine de Cornouaille.
1926 : la date est avancée au quatrième dimanche de juillet.
1933 : "un public énorme et enthousiaste" lit-on dans
la presse. "Plus que lors d'une récente visite présidentielle".
1947 : la première manifestation d'après guerre n'est qu'une
fête folklorique qui dure 4 heures.
1948 : relancée principalement par François Bégot,
la première édition des "Grandes Fêtes de Cornouaille"
voit le jour. Première "Abadenn Veur" et premier Triomphe des
sonneurs. Echange avec l'Ecosse.
1949 : les Fêtes durent du 17 au 24 juillet. 32 cercles celtiques
et 60 sonneurs sont présents. Ce sont les débuts de la "Danse
des Mille". Premiers concours de sonneurs de couple.
1950 : Grandes Fêtes de Cornouaille et Interceltiques ! plus de 1500
participants dont des écossais (pipe-bands). Présence de la presse
parisienne.
1951 : Sont présents 70 cercles, 250 sonneurs et 10 groupes provinciaux.
Au total plus de 2 000 participants. Pour la première fois, les programmes
parlent de musique "folk".
1952 : on dépasse les 100 000 spectateurs et les boulangeries de
la ville manquent de pain durant les fêtes.
1953 : Sous la présidence de René Pleven, 30ème anniversaire
de la manifestation.
1954 : 20 000 spectateurs assistent à l'Abadenn Veur (soit autant
que la population de Quimper !). La Yougoslavie, invité d'honneur.
1955 : une année sombre pour les Fêtes, Louis Le Bourhis (fondateur)
et Jo Halleguen disparaissent. Présence de la Galice espagnole.
1956 : 2 500 participants. Pour la première fois, la manifestation
fait l'objet d'un direct télévisé. Présence de troupes
venant de la Suisse, d'Italie, de la Norvège et de la Russie. 102 groupes
au Défilé des Guises.
1957 : Pierre Jakez Helias et Jeff Le Penven travaillent ensemble sur "La
Cantate du Bout du Monde". La Roumanie, invité d'honneur. Premier
Fest-Noz sous l'égide de Loeiz Ropars.
1958 : Une météo désastreuse gâche la fête.
Premier déficit pour le comité ! 100 groupes étaient présents
pour le défile des Guises. Création du Trophée de la Plume
de Paon (concours sonneurs de couple).
1959 : Année de tension suite à la suppression de la langue
bretonne à l'oral du Bac. Des Islandais participent pour la première
fois aux Fêtes. 110 groupes au Défilé des Guises. |
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> De 1960 à 1975 1960 : 116 groupes au Défilé des Guises, nombre maximum de
groupes présents dans toute l'histoire du Festival.
1961 : Une édition placée sous la présidence d'Alain
Poher, président du Sénat. 3000 participants.
1962 : Contestation sur la présence du Ballet national de Danses
Françaises de Jacques Douai.
1963 : 1000 sonneurs et 3000 danseurs sont présents. Maurice Hertzog
invité de l'édition.
1964 : La Suède et le Pays basque, invités d'honneur.
1965 : Le Brésil invité d'honneur. Début de l'ère
du Fest-Noz moderne. Après Loeiz Ropars et les chanteurs de Poullaouen,
les fêtes de nuit sont animées par les Kabalerien, les surs
l'Hour et les Namnediz.
1966 : "Il y a trop de groupes étrangers, on veut plus de Bretons",
réclament les spectateurs estivants. Tous apprécient, parcontre,
le feu d'artifice.
1967 : Edition sérieuse lors de laquelle on évoque l'histoire
de la littérature et de la langue bretonne. Mort de Jeff Le Penven. La
Bulgarie, invité d'honneur.
1968 : "Toute culture part de soi pour aller vers les autres"
écrit Pierre Jakez Hélias, dénonçant le centralisme
français. Retransmission des Fêtes sur France Culture.
1969 : Présidées par le Ministre Edmond Michelet, les Fêtes
sont sous-titrées "Festival Interceltique", et du lundi 21 au
dimanche 27 juillet, chaque journée fête un "pays" celte
: Ecosse, Irlande, Galles, Galice, Ile de Man, Cornouailles Britanniques et Bretagne.
Lors du défilé, les drapeaux nantais sont en berne afin de réclamer
la réunification de la Bretagne historique.
1970 : Premier son et image de Bernard de Parades, "Breiz Gwechall".
Conférence-débat sur "la Cornouaille d'aujourd'hui fâce
à son avenir".
1971 : L'ancien Penn Soner du bagad Bleimor, Alan Cochevelou, est devenu
Stivell. Il donne son 1er concert de folk-song breton à Quimper.
1972 : Le Sénégal, invité d'honneur. Le chanteur-poète
Youenn Gwernig en concert.
1973 : Grande année de contestation tout azimut pour le 50ème
anniversaire, notamment celle visant le "Triomphe des Sonneurs" pour
cause de cacophonie musicale et dont la suppression est décidée.
Si la jeunesse a le blues de défiler en costume, ils sont de plus en plus
nombreux à danser l'An Dro en blue jeans sur la musique trad électrifiée
des Diaouled Ar Menez. 3000 costumes et 90 groupes sont présents.
1974 : Jean Coroller succède à Fanch Bégot à
la présidence du Comité des Fêtes de Cornouaille.
1975 : C'est l'époque des grands diaporamas mis en scène
par Bernard de Parades. Toujours une certaine contestation du folklore et du costume
: les vainqueurs du concours de couple bombarde-biniou coz sonnent au Fest-Noz
en maillot de bain avec des palmes. Fest-Noz de clôture avec les Sonerien
Du et les Diaouled Ar Menez. |
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> De 1976 à 1990 1976 : Sécheresse et chaleur ! Les ballets tahitiens, présents
à cette édition, sont dans leur élément !
1977 : XXeme anniversaire du renouveau du Fest-Noz. La Colombie en invité
d'honneur. Première nuit des Vieux Quartiers (nocturne dans le vieux Quimper).
1978 : Concert de Fairport Convention, l'un des grands groupes folk-rock
du moment, dont fera partie un temps Dan Ar Braz.
1979 : A noter la présence de Glenmor - le sulfureux barde n'avait
curieusement jamais été invité auparavant à la manifestation
- et d'Eric Tabarly. An Triskell en Concert.
1980 : Djiboudjep enflamme la nuit des vieux quartiers. Un jeune musicien,
Roland Becker, en concert Celtic Pop à l'amphithéâtre de la
Résistance.
1981 : Edition aux couleurs de l'Irlande dans le cadre du jumelage Quimper-Limerick.
1982 : La manifestation, qui est tout de même reconnue comme "la
toute première fête folk d'Europe" devient "le Festival
de Cornouaille" sous l'influence de Bernard De Parades, notamment pour des
raisons budgétaires. C'est l'année du retour du Triomphe des Sonneurs
tant apprécié du public. Refus de 500 personnes à un spectacle
Ecosse-Bretagne au jardin de l'Evêché : complet ! Tammles, Kornog,
La Godinette, Awen, le ballet de Bali, entre autres, au programme.
1983 : Grande soirée celte avec Brenda Wooton. 40eme anniversaire
de la B.A.S.
1984 : Une nouvelle génération de groupes : les irlandais
de Moving Hearts et les bretons de Gwerz.
1985 : Déjà Dan Ar Braz pour un concert intitulé "Musiques
pour les Silences à venir" et première et unique visite d'un
mythe venu d'Irlande, The Wolfe Tones. Concours interceltique de chorales. Ballet
de Chine.
1986 : Première visite des corses d'I Muvrini. La Pologne, invité
d'honneur ainsi que les irlandais de Stockton's Wing. Egalement présents
: Tri Yann, Melaine Favennec, Ar Vro Bagan, Yvon Etienne...
1987 : Moment rare, Alan Stivell en solo à la cathédrale
de St Corentin, et la venue des Chieftains avec Paddy Moloney, un monument. Première
université d'été. Spectacle avec le ballet de Mexico.
1988 : Deux créations musicales au programme, celle du bagad de
Quimperlé et du contrebassiste de jazz Henri Texier ; celle de Tri Yann
"le Vaisseau de Pierre". The Tanahill Weavers en concert à l'amphithéâtre
ainsi que l'ensemble de danses Omsk de Sibérie.
1989 : Yvon Etienne, Soldat Louis, le Bagad Kemper et Tri Yann à
l'amphithéâtre sur le thème de la révolution ! Les
Wolfe Tones reviennent pour la seconde fois.
1990 : Un thème phare pour cette édition : les Rencontres
des Cornemuses d'Europe. Stivell revient faire un point musical sur 20 ans de
carrière. Den, Davy Spillane Band, Yann-Fanch Kemener et en apothéose,
le griot Mory Kanté, accompagné par l'orchestre philharmonique de
Guinée. |
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> de 1991 à 2005 1991 : Le thème, les Voix d'Europe, avec entre autres, les churs
de l'Armée Rouge, des churs byzantins et le Mystère des voix
bulgares ainsi que les splendides irlandais de Clannad. Concerts à guichets
fermés des moines de l'abbaye de Glenstal à la Cathédrale
Saint Corentin. Ouverture vers le soleil avec Kassav et clôture de l'édition
avec Dan ar Braz et le Bagad Kemper.
1992 : Une édition consacré aux danses populaires d'Europe.
Présentation de la Passion Celtique d'Ar Vro Bagan. Runrig, Chico &
the Gipsies en concert.
1993 : L'une des plus grandes éditions du Festival à l'occasion
de ses 70 ans. Une affiche monumentale avec Planxty, Barzaz, les Nouvelles polyphonies
Corses, Denez Prigent, les Ballets Russes Moïsseïev et, bien sûr,
la création de "L'Héritage des Celtes" autour de Dan Ar
Braz. Jean-Michel Le Viol succède à Jean Coroller à la présidence
du Festival de Cornouaille.
1994 : Autre très grand moment marqué par la soirée
des 80 ans de Per Jakez Hélias (un an avant sa disparition). Sur scène
également : The Chieftains, Capercaillie, L'Ensemble National de Folklore
"Les Sortilèges" avec La Grande Chaine (Quebec), Gwerz et Celtic
procession avec Didier Lockwood. 130 000 visiteurs et 75 000 entrées payantes.
1995 : Thème de l'année : d'Ecosse en Cornouaille, 100 ans
de cornemuse. Dan ar Braz revient avec l'Héritage des Celtes pour deux
soirées. Ar Re Yaouank met le feu au fest-noz de Locmaria. Le groupe "Mes
souliers sont rouges" endiablent la Taverne.
1996 : Skolvan, remarquable groupe quimpérois, passe du fest-noz
au concert. Gilles Servat pour un concert inoubliable. La Lugh, Altan, Cooney
& Begley, Anuna, Davy Spillane, Alan Stivell pour cette édition marquée
par l'année de l'imaginaire irlandais. Ouverture du site internet du Festival
de Cornouaille, premier site internet de festival en France.
1997 : Thème du Monde de la Flûte et des flûtistes sous
l'égide de Jean-Michel Veillon. Rencontre mémorable entre Johnny
Clegg et le Bagad Kemper à l'amphithéâtre.
1998 : 75eme anniversaire du Festival. Césaria Evora, Didier Squiban,
les 20 ans de Keltia, Matmatah, Alan Stivell et Carlos Nuñez sont les têtes
d'affiche de cette édition qui accueille près de 250 000 visiteurs.
1999 : Edition sympa dont le thème principal est : "Quand souffle
l'accordéon !". Carlos Nuñez, Sharon Shannon, Donal Lunny,
Armens, Djura, Martin O'Connor et la création d'Alain Pennec "Celtitudes"
sont les temps forts de cette année.
2000 : les organisateurs tentent de séduire le public jeune, en
proposant des soirées réservées au celtic-rock dans le cadre
de l'Espace Evêché. Noa, Hevia, Celtas Cortos, la création
d'Alan Simon "Excalibur" et Youssou N'Dour font danser le Festival.
2001 : Le dernier concert quimpérois de Derek Bell, harpiste des
Chieftains, décédé quelques mois plus tard. Azeliz Iza, grande
création du Bagad Kemper qui permet au grand public de découvrir
la voix de Marthe Vassallo. Une édition qui met en valeur les voix féminines
comme celle de la diva cubaine Omara Puertondo ou de Deborah Henson-Conant. Le
Festival teste la "Frugy Noz", Place de La Résistance avec Denez
Prigent, Merzhin ou encore les Trompettes du Mozambique.
2002 : le public ne se fait pas à l'inversion du défilé
des Guises. Les Sonerien Du fêtent leur 30 ans. Beaucoup de beaux concerts
: Laïs, Thierry Robin, Erik Marchand, Denez Prigent, I Muvrini, Doudou N'Diaye
Rose et le Bagad Men Ha Tan, Spirit of Ireland, Lunasa, Karan Casey...
2003 : 80ème anniversaire ! L'édition est un excellent cru,
tant sur le point vue artistique qu'au niveau financier ! Grandiose "Héritage
d'une culture", spectacle célébrant la mémoire du festival
à travers la danse, la musique et les images créé à
l'occasion de cet anniversaire. Simple Minds, Souad Massi, O'Stravaganza, Gilles
Servat et Pat O'May... Près de 200 concerts et animations ouvrent le festival
vers le monde. Seul point noir : la soirée du vendredi, "Tous aux
Quais !", consacrée aux arts de la rue, perturbée par une manifestation
des intermittents du spectacle. Les spectacles de l'amphithéâtre
de la Résistance ont d'ailleurs été transféré
au Pavillon de Penvillers. A noter le retour des Cavaliers de Kerfeunteun lors
du Défilé des Guises qui récupère sa place en clôture
du Festival.
2004 : Grande nouveauté dans la cité du Roi Gradlon : "Quai
en Fêtes" ou le développement dun nouvel espace au cur
de la Ville sur les bords de lOdet qui remporte un succès populaire.
Lédition voit de nombreux concerts : Stephan Eicher, Johnny Clegg
, Susheela Raman, Alan Stivell et de nombreuses créations : Symphonie Iroise
de Didier Squiban, Sud-Ar Su du Bagad Kemper et la création festival "Voix
de la Terre" autour de quatre voix féminines Karen Matheson, Julie
Murphy, Karan Casey et Marthe Vassalo qui se joue à guichets fermés.
2005 : Année exceptionnelle et particulière. En effet, le Festival
de Cornouaille accueille la 42e Européade : près de 4500 danseurs
et musiciens venus de toute lEurope pendant les 4 derniers jours du Festival.
Spectacles au Stade de Penvillers, animations sur toutes les places de Quimper,
200 groupes présents (7000 participants) pour la grande parade européenne
en clôture du Festival, etc
Par ailleurs, le Festival teste de nouvelles
soirées à plateaux multiples : une nuit World avec Rokia Traoré,
Chico & The Chipsies et Yuri Buenaventura et une nuit Breizh avec Nolwenn
Korbell, Denez Prigent et Dan Ar Braz qui, 10 ans après son dernier passage
au Festival, joue les retrouvailles avec le Bagad Kemper. Coté découverte
et créations, citons le spectacle « Spered ou la Bretagne se met
en scène » , Voix de la Terre deuxième époque, Kej
et Terra musical, Obrée alie, etc
.
2006 : Retour des grands spectacles au cur de la Ville dans un nouvel espace couvert :
l’Espace Gradlon ! Cesaria Evora, The Chieftains, Solas, Carlos Nunez, Norkst, Erik Marchand,
Transes en danses, Gilles Servat inaugure cette nouvelle scène du Festival ainsi que des nouveaux
talents comme Gayane ou Yann Raoul. Le public répond présent : des spectacles joués à guichets
fermés, près d’une dizaine de créations initiées : on se souviendra d’Armorythmes,
de Pat O’May ou encore d’Awen Magic Land. Très belle édition à tout point de vue même si
celle-ci est la plus caniculaire de ces dernières décennies :
On aura même vu les Pompiers avec grande échelle arroser le chapiteau avant le concert de Cesaria ! |
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